Sur les pas de Flaubert : : approches sensibles du paysage / / textes réunis et présentés par Philippe Antoine.

• Superior document: CRIN ; vol. 60
• TeilnehmendeR: Antoine, Philippe, 1958-
• Place / Publishing House: Amsterdam ;, New York, NY : : Rodopi,, 2014.
• Year of Publication: 2014
• Language: French
• Series: C.R.I.N.: Cahiers de recherche des instituts néerlandais de langue et de littérature française 60.
• Physical Description: 1 online resource (220 p.)
• Notes: Description based upon print version of record.
• Other title: Preliminary Material --; Introduction --; Le vin et l’euphorbe : sens et expériences à Ténériffe au tournant des XVIIIe et XIXe siècles /; Paysages inchoatifs : sens en mouvement et découverte de l’ailleurs dans les récits d’exploration au Tibet /; L’oeil écoute : modalités perceptives et polysensorialité dans les voyages en Orient /; Les paysages sonores de Chateaubriand en voyage /; La nuit orientale /; Vivre son voyage : l’engagement des corps chez Dumas et Gautier. Voyage en Suisse, Voyage en Espagne, Constantinople /; L’auberge espagnole : le voyageur romantique et ses expériences culinaires /; La mise en texte de l’inouï. Paysage sonore dans le Voyage en Espagne de Théophile Gautier /; « […] nous en repaissions nos yeux ; nous en écartions les narines ; nous en ouvrions les oreilles ». Flaubert en Bretagne. --; Le voyageur et sa sexualité : Flaubert ou l’interdit des sens levé pour rien /; Du pinceau à la plume : le voyage des Goncourt en Algérie /; Rosny Aîné : régression lyrique et sensuelle vers le wonderland /; Résumés.
• Bibliography: Includes bibliographical references.
• Hierarchical level: Monograph
• Statement of Responsibility: textes réunis et présentés par Philippe Antoine.

« Nous en repaissions nos yeux; nous en écartions les narines; nous en ouvrions les oreilles ». Cette phrase de Flaubert nous enseigne qu’on voyage avec le corps et que la totalité des sens est mobilisée dès lors qu’il s’agit de comprendre l’ailleurs et d’en jouir. Il importe de revenir sur le privilège traditionnellement accordé à la vue car la relation viatique consigne l’ensemble des sensations qui adviennent à celui qui parcourt le monde: ouïe, goût, odorat, toucher mais aussi perceptions internes ou liées au mouvement. Le présent volume se propose de partir sur les pas de Flaubert et de quelques voyageurs qui ont comme lui donné à lire une approche sensible du paysage. Leur prose garde un peu de la poussière des chemins, de l’odeur des buissons ou encore du balancement tranquille de la marche… C’est du moins ce vers quoi elle tend, en essayant de réduire autant que faire se peut l’impossible coïncidence des mots et de l’expérience.