Les ministres des finances de la révolution française au second empire : dictionnaire biographique 1790-1814

Ce dictionnaire rassemble, en quarante-cinq notices réparties en trois volumes, les biographies très documentées des ministres des Finances, de la Révolution française jusqu'à la fin du Second Empire. Illustrées pour la plupart d'un portrait, enrichies par le dépouillement d'archives...

Full description

Saved in:
Bibliographic Details
Superior document:Sources
VerfasserIn:
Place / Publishing House:[Place of publication not identified] : Institut de la gestion publique et du développement économique Comité pour l'histoire économique et, 2007
Year of Publication:2007
Language:French
Series:Histoire économique et financière de la France. Sources.
Physical Description:1 online resource (371 pages).
Notes:Bibliographic Level Mode of Issuance: Monograph
Tags: Add Tag
No Tags, Be the first to tag this record!
Description
Summary:Ce dictionnaire rassemble, en quarante-cinq notices réparties en trois volumes, les biographies très documentées des ministres des Finances, de la Révolution française jusqu'à la fin du Second Empire. Illustrées pour la plupart d'un portrait, enrichies par le dépouillement d'archives jusqu'alors inexploitées, telles que les archives notariales, elles détaillent les précisions recueillies sur la famille de chaque ministre, sur son éducation, sur sa fortune familiale et enfin sur sa carrière et son rôle dans la gestion des finances. Toute l'histoire financière de la France à cette époque est évoquée à travers les parcours de ces ministres. Dans ce premier volume qui couvre la période allant de la retraite de Necker (1790) à la fin de l'Empire (1814), l'auteur expose comment les ministres durent d'abord gérer l'œuvre de destruction révolutionnaire (démantèlement du Contrôle général des finances, amenuisement du pouvoir ministériel, abolition de la fiscalité indirecte, séparation des Finances et du Trésor) et la mise en place de nouvelles structures, inefficaces et inadaptées aux besoins de la guerre (fiscalité fondée principalement sur une contribution foncière insuffisante, gestion locale confiée à des élus, recours à l'inflation des assignats). Puis, sous le Consulat et l'Empire, le trio des grandes figures, Gaudin, Barbé-Marbois et Mollien, organisa le bon fonctionnement des institutions financières « ordinaires » (rétablissement de la fiscalité indirecte et d'une administration fiscale de fonctionnaires hiérarchisés, confection du cadastre), les finances « extraordinaires » de la guerre étant mises à la charge des pays conquis, vaincus ou alliés. Le budget ordinaire de la France, évalué à 500 millions environ au début de la Révolution, monta à près de 800 millions à la fin de l'Empire : cette efficace machine financière fut agencée par un haut personnel, issu des bureaux de l'Ancien Régime, attaché à ses méthodes et ses usages, résolument accroché aux places et…
Bibliography:Includes bibliographical references.
ISBN:282182825X
Hierarchical level:Monograph