La Métaphore pathologique et thérapeutique à la fin du Moyen Age / / Jean-Louis G. Picherit.

Cette étude fait ressortir l'importance des analogues pathologiques et thérapeutiques dans les oeuvres littéraires de Nicole Oresme, Philippe de Mézières, Christine de Pizan et Jean Gerson. Ces références offrent non seulement de brefs aperçus sur la maladie, ses traitements et les praticiens,...

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Bibliographic Details
Superior document:Title is part of eBook package: De Gruyter DGBA Literary and Cultural Studies - 1990 - 1999
VerfasserIn:
MitwirkendeR:
Place / Publishing House:Tübingen : : Max Niemeyer Verlag, , [2013]
©1994
Year of Publication:2013
Edition:Reprint 2013
Language:French
Series:Beihefte zur Zeitschrift für romanische Philologie , 260
Online Access:
Physical Description:1 online resource (112 p.)
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Description
Other title:Frontmatter --
Remerciements --
Table des matières --
Introduction --
I La passion amoureuse évoquée en termes de maladie --
II La médecine dans l’ensemble des connaissances --
III Les références à la maladie et à la thérapeutique dans l’œuvre de Nicole Oresme --
IV Philippe de Mézières --
V Les désordres socio-politiques traités en termes de maladie et de médecine par Mézières --
VI La structure des références pathologiques et thérapeutiques employées par Mézières --
VII Les connaissances médicales de Mézières et celles de ses contemporains --
VIII Les affections du corps et leurs traitements --
IX Les humeurs, la phlébotomie, le régime alimentaire et les médicaments --
X La pathologie et la thérapeutique dans l’œuvre de Gerson --
Bibliographie --
Métaphores pathologiques et thérapeutiques citées --
Références pathologiques et thérapeutiques employées --
Index des noms propres
Summary:Cette étude fait ressortir l'importance des analogues pathologiques et thérapeutiques dans les oeuvres littéraires de Nicole Oresme, Philippe de Mézières, Christine de Pizan et Jean Gerson. Ces références offrent non seulement de brefs aperçus sur la maladie, ses traitements et les praticiens, mais elles révèlent aussi une influence de ce domaine sur tous ceux de la vie intellectuelle de l'époque. Au 14e siècle, la médecine établit son prestige à la faculté de médecine de Paris et dans les autres facultés de la Sorbonne. Elle fait alors partie des connaissances générales et joue un rôle de premier plan sur le monde des idées. La vogue pour l'image médicale dans des oeuvres très variées s'accompagne, à la cour de Charles V, d'un véritable engouement pour la médecine. N. Oresme révèle ainsi une grande prédilection pour le domaine de la médecine et de la maladie en tant que matière servant à illustrer, à comparer. Mézières aborde les questions morales, sociales, politiques et religieuses à l'aide d'images analogico-métaphoriques du corps humain malade, avant de proposer des solutions sous forme de traitements médicaux. Une comparaison avec la "Chirugia" de Henri de Mondeville et la "Grande Chirugie" de Guy de Chauliac indique que le savoir médical de Mézières est très vaste, sinon original. Ce qui nous semble remarquable, c'est la fascination qu'exerce sur lui le domaine dont il se sert et dans lequel il puise abondamment. La maladie et la médecine constituent aussi un terrain fertile pour beaucoup d'autres, en particulier Ch. de Pizan et J. Gerson, qui semblent cependant s'être davantage pliés à la mode que d'avoir montré les conaissances et l'intérêt d'un Mézières. Dès la fin du 14e siècle, la médecine forme un domaine qui sert de modèle et qui permet d'appliquer de nouvelles conceptions à des disciplines variées. Longtemps avant la Renaissance française, la science médicale a enrichi l'humanisme naissant à la cour de Charles V.
The pathological and therapeutic analogies in the works of N. Oresme, Ph. de Mézières, Ch. de Pizan and J. Gerson furnish insights into the diseases and treatments of the time. They also show the extent of the influence of medicine on the intellectual life of the late Middle Ages. Mézières, for example, deals with moral, social, political and religious issues with references to the sick human body and to its medical treatment. A comparison with H. de Mondeville's "Chirugia" and G. de Chauliac's "Grande Chirugie" points to Mézières' extensive medical knowledge. Other writers, such as Ch. de Pizan and J. Gerson while not demonstrating a knowledge as vast as Mézières', also use disease and medicine as a source for their analogies. Long before the French Renaissance, medical science contributed to the development of humanism at the court of Charles V.
Format:Mode of access: Internet via World Wide Web.
ISBN:9783110947533
9783110637830
ISSN:0084-5396 ;
DOI:10.1515/9783110947533
Access:restricted access
Hierarchical level:Monograph
Statement of Responsibility: Jean-Louis G. Picherit.